Drew Eliot Millius.

♦ Histoire ♦

Nous sommes né en 1766, le 7 décembre. Toi, grand frère, Eliot Drew Millius, et moi, Drew Eliot Millius. Assez peu commun de donner les mêmes prénoms à ses fils, mais c'était ainsi que l'avait décidé notre mère. Seulement notre mère. Apparemment, père nous aurait quitté peu de temps avant notre naissance, dû à une forte grippe l'habitant. À l'époque, les médicaments ne se trouvaient pas facilement, les médecins étaient excessifs et le froid, un facteur qui n'arrangeait rien à la maladie. Je suis quasiment sur qu'aujourd'hui, Eliot, on peut guérir cette maladie. Oui il y a bien moins de décès qu'ils y en avait en notre existence humaine. Je ne sais pas si tu te rappelle, c'était un peu comme notre période d'innocence, cette humanité entière et bien là qu'envahissait nos corps. On était jumeau physiquement, mais mentalement c'était l'opposé. Je me souviens de certaines choses entre nous, et me vois lire les écrits de maman dans son écritoire. Regarder certaines photos qu'elle avait réussit à prendre à l'aide d'une amie proche, assez aisé. Son amie Anne je crois. Tu étais beau, bien plus fier que moi à côté, dominant sur mon corps, amusant dans tes farces et dires, fort dans ton mental et physique. J'étais toujours derrière ton dos à réclamer ton amour, tes bras, ta chaleur, ton regard, comme si il me manquait un quelque chose à chaque fois que tu n'étais plus dans mon cercle de vie. Il fallait que je vois que tu avais besoin de moi, comme moi de toi. Oui j'avais peur de te perdre, qu'un jour tu n'aillais plus envie de moi et me quitte. Quel égoïsme de te vouloir tant, n'est-ce pas?

On avait seize ans Eliot, je crois et cela arriva sous la force d'une femme.
J’étais dans la grande bassine d’eau chaude chauffer par le poil, l’eau faisait rougir ma peau pâle et frêle, puis tout à coup tu es rentré dans la salle de bain, me faisant sursauter tellement je ne m’y attendait pas. J’avouais avoir entendu un peu de bouquant dans la cuisine/ salon mais pas au point de m’inquiéter. Quand je vis du sang sur ton chemisier beige, son ton visage, sur ton cou, tes mains et autres parties de ton corps encore, je fus choqué, dans l’impossibilité de dire quelque chose. Je réagis seulement, sortant de l’eau mettant rapidement mon pantalon.

-Eliot ?! Que … !
-Fuis… Drew… Elle va…

Je voulais plus que tu parle, tu perdais bien trop de force en faisant cela. Je te pris contre mon, mais elle arriva. Je me souviens parfaitement de son charisme, son visage si bien dessiné et attirant. Ô Eliot, pourquoi elle, alors qu’on lui faisait confiance, pourquoi Anne ? Une femme si aimante et belle. Au fond ce n’était rien d’autre qu’une créature horrible de la nuit. Cela avait été si choquant ce soir là, que j’en avais perdu la mémoire. Seulement de simples flashs. Je te vois encore le souffle lourd et faible, le regarda dans le vide, comme sans âme. J’étais apeuré, tremblant contre toi, le tint livide. Qu’allait-elle me faire ? C’était la question que je me posais. Où était maman ? Je ne pouvais plus bouger, mon corps était comme paralysé par la peur. Elle s’avança vers moi, d’un pas lent qui résonnait sur le parquet avec ses chaussures à talon. Elle s’accroupit, caressant la joue de mon frère puis passant sa main dans mes cheveux. Qu’avait-elle là, à la commissure de ses lèvres ? Du sang ? Mes yeux s’emplirent de larmes, elles coulaient toutes seules sur mes pommettes. Elle me murmura des mots à l’oreille que je n’entendais pas, de simple bourdonnements. Je sentis son souffle sur mon cou puis… Plus rien.

En me réveillant, je me souvenu qu'elle m'avait mordu violemment le cou, me vidant de mon énergie vital, je cru mourir doucement, entendant mon sang couler dans sa gorge, ses mains se serrer sur mon corps, je n'avais pas la force de sentir la douleur qu'elle me faisait ressentir. Pourquoi elle buvait mon sang? Ce n'était pas les vampires, dans les romans fantastiques, qui agissaient ainsi, et que les filles rêvaient un jour d’être mordu par l’un d’entre eux ? Ils vivaient vraiment parmi nous? Je ne comprenais rien. Mais cela avait était tellement violence pour mon corps, cette nuit, que mes souvenirs c’étaient enfouit en moi.
Ah cette pièce, si lugubre et humide, sentant le renfermée à plein nez. J'étais enchainé aux poignets et chevilles, ne pouvant bouger d'ici. Une cave je crois ou des sous-sols inaccessible aux publics ne connaissant cet endroit. Il devait y avoir que cette femme au regard carmin qui devinait l'existence de ce lieu. Deux ans que j'y étais, je ne serais être précis en réalité, peut être plus, ou peut être moins. Mais je ne les ai jamais oubliés. Ce monstre venait me voir chaque jour à plusieurs reprises, me rappelant cette nuit là. Suite à plusieurs tentatives de fuites, elle me battu à sang, me laissant dans des états pas possibles. Des tortures que je ne souhaitais à personnes, sauf à des gens comme ce monstre sans cœur. Une vraie sadique, aimant me mordre partout sans rien boire de mon sang, me marquer le corps seulement, des griffures, ses ongles s'enfonçant de plus en plus dans ma peau quand mes cris de douleurs devenait trop fort. Je devais me taire, aimer le mal. Une folle. Comment pouvais-je apprécier les tortures d’une femme qui avait torturé ma famille ? Cela était impossible, à moins que je devienne fou à mon tour. Mais non ! Je ne devais surtout pas le devenir, je devais être plus fort. Qu’étais tu devenu Eliot ? Et maman où était-elle à présent ? Me croyait-elle mort ? Étais-tu avec elle? Me cherchiez vous? Tant de questions m'envahissaient chaque jour...
Vint ce jour, où ses crocs s'enfonsèrent au plus profond de moi. Une douleur atroce, je l'entendais me dévorer, prendre ma vie petit à petit, je me sentais si faible dans ses bras froid et sans amour. Je tremblais comme jamais mais ne pouvais hurler tellement j'étais déconnecté de tout ce qui m'entourait. C'est bon elle ne voulait plus jouer avec moi Eliot, elle me prenait la vie si facilement. Elle coupa son repas me laissant tomber à terre comme un vieux sac, un bandeau vint se poser sur mes yeux, je ne compris pas et ne chercha pas non plus à comprendre le pourquoi du comment. Je l'entendis partir sans fermer la porte, c'était le moment de fuir, mais mes forces ne se manifestaient pas Eliot! J'entendais à nouveau ses pas résonner de multiples fois dans ma tête, elle était de retour? Un doigt glacé se posa sur mes lèvres, mais c'était chaud se qu'elle avait posé. Je léchais instinctivement et la se fut horrible. Je ne compris pas vraiment ce que j'avais fait,un instinct que je n'avais jamais connu auparavant. J'avais mordu quelque chose et bus s'en relâche. Du sang? Mais de qui? J'avais 17ans quand elle m'avait fait dévorer mon frère jumeau, oui toi Eliot. Elle avait osé retirer mon bandeau me montrant ma proie qu'elle m'avait vendu. Sous la rage et la reprise de force, un combat se déclara sous mon râle de colère et vengeance. Je peux encore entendre son rire et sa fuite dans ma tête. Plusieurs fois j'avais penser me tuer de ce que j'avais fait à mon frère, mais pas avant de mettre abreuver de tout le sang de cette femme. Jamais je ne la retrouva dans ce si grand monde. Les années passèrent et je rencontrais Edward John Harley dans un bar, je ne sais pas pourquoi j'avais fait ça ce soir là, mais je m'étais confié à lui, lui disant pratiquement tout sur ma vie. Il m'avait écouté sagement sans dires mots une seule fois. Ah si, je me souviens de sa main sur mon épaule et se sourire me disant de ne pas rester seul dans mon chagrin et le faire partager à un clan, le sien, ou plutôt celui de son fils. Je l'ai suivit, sans vraiment savoir pourquoi aujourd'hui. La confiance surement. J'étais toujours à l'écart des autres à part une jeune vampire que j'avais sauvé de la mort. Là non plus il ne fallait pas me demander pourquoi, car j'en savais rien. Je la surveille à longue distance, je sais très bien qu'elle m'en veut, mais peut importe, je ne regrattais pas mon geste.

Aujourd'hui, Eliot, je cherche toujours cette femme malgré avoir intégré ce pensionnat. L'école... C'était pas ce que tu voulais? Je le fais pour toi grand-frère. Je me demande si j'arriverai à tenir le coup face à tout ses humains. Je suis devenu une créature de la nuit qui ne cherche qu'à se nourrir de bons sangs. Mais il faut que je tienne pour enfin la tuer!

♦ Caractère ♦

Au fil des années, le caractère de Drew à changé des multitudes de fois, dû aux époques auquelles il y a vecu, aux personnes qui l'entourait, aux pays qu'il visitait, aux manières, aux habitudes qu'il prenait. Mais certains point lui était restés et heureusement car on penserait que la personne en face de nous ne serait plus vraiment Drew mentalement, mais un inconnu portant son corps. Les gens changent mais pas au point de tout perdre dans leur caractère. Les points que l'on reconnait bien chez Drew sont par exemple sa distance envers les personnes. Il est très rare de le voir s'approcher de quelqu'un pour engager une conversation, à moins que vous l'ayez cherché au point qu'il vous attrape le col violement, mais je ne pense pas, n'est-ce pas? Il est bien courant de voir les personnes faire le premier pas vers lui pour en apprendre sur lui ou pas. Je dis "ou pas" car Drew n'est pas du genre à parler de son passé ou de son existance facilement. Il est très discret sur cela. Il pourrait même être menteur sur les bords, le mensonge est une de ses spécialités, on ne sait jamais si c'est vrai ou pas. Enfin il est rare que ça soit vrai, il aime bien trop se créer différents visage ou personnalité. Je me demande même pourquoi il n'a jamais fait acteur dans sa longue vie. Ah oui, trop discret. Les seules personnes à qui il n'a jamais menti fut sa mère, son frère jumeau et son amant. Un homme qu'il avait rencontré et qui est mort depuis peu.
Il arrive souvent que Drew sourit, des sourires faux, avec un regard froid. Deux choses qui ne vont pas du tout ensemble mais qui lui donne un certain charme au final. Il parle très peu, donnant pas vraiment son avis sur des débats qui ne l'interesse pas, mais cela ne veut pas dire qu'il suit les plans de Jay à la lettre, si sa lui plait pas, il ne fera rien et restera dans son coin. Il peut même en devenir provoquant si son humeur en à décidé ainsi. Il y a des jours avec, et d'autre sans.
Drew se montre sous une apparence froide, insociable, mauvais avec certaines personnes, se foutant complètement des autres si ça l'enchantait de le faire, mais au fond de lui, dans un petit coin de son être, Drew est sensible. Il a toujours cette part de petit garçon sans défence comme quand il était enfant. Cette envie de se tenir derrière le dos de quelqu'un de confiance pour être protégé, pour être sentit aimé. Il aime la tendresse, la douceur, un regard qui veut tout dire. Mais il ne le souhaite quand privé, il ne voudra jamais se montrer aux autres ainsi, seulement avec une personne qui deviendra intime quand il avait connu autre fois.
Aujourd'hui, Drew s'avou à lui même d'avoir peur d'approcher des humains, de craquer et devenir une bête assoiffée par cette elecxire. Il peut devenir très violent si cela le prend, n'eyant jamais vraiment côtoyé les humains ou autres, il ne s'habitut pas trop à ce peu de distance malgré ses années d'existance.

♦ Physique ♦

220 mots

♦ Autre ♦

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